...à la jonction de deux mers poissonneuses, la Mer du Nord et la Manche. De quoi faire frémir nos papilles !
Entre 30 000 et 35 000 tonnes de poissons sont débarquées chaque année au port de Boulogne-sur-Mer. Parmi elles : 70 espèces différentes. Vous l'aurez compris, sur les étals des poissonniers boulonnais, le plus dur, c'est de choisir !
Des dizaines de poissons à déguster
Concrètement, que pêche-t-on au large de nos côtes ? L'aiglefin, plus connu ici sous le nom de haddock, la morue (cabillaud), le merlan, la plie (carrelet), le bar, le maquereau ou encore les poissons plats tapis sur le fond marin comme la sole, le turbot et la raie. Tous font l'objet de savoureuses recettes chez les restaurateurs locaux. Profitez-en !
Le hareng-roi
Parmi les espèces vedettes, le hareng a longtemps fait la richesse du port boulonnais. Surnommé ici le « poisson-roi », il est fêté chaque année en novembre. Et pour cause, le hareng est pêché uniquement à cette période entre Douvres et Boulogne-sur-Mer. C'est en novembre, qu'il arrive par millions au large de nos côtes pour se reproduire. Fumé, sauré, vinaigré, en conserve, il se déguste sous toutes ses formes ! Sachez néanmoins que la salaison maritime et le fumage du poisson restent des savoir-faire très reconnus à Boulogne-sur-Mer. Le port abrite des saurisseries centenaires.
Fruits de mer
Les fonds de la Mer du Nord et de la Manche abritent également des myriades d'invertébrés tels que le homard, l'oursin, le crabe ou encore le poulpe. Les plateaux de fruits de mer sont à la fête ! D'octobre à mai, les coquillards débarquent à Boulogne la fameuse Saint-Jacques. Soumis à des quotas, les pêcheurs français ont l'obligation de ramener les coquilles vivantes. Une contrainte au regard d'autres pays mais une garantie de fraîcheur pour nous consommateurs ! Si la Saint-Jacques française est si réputée, c'est aussi parce qu'elle se révèle particulièrement goûteuse. Ces coquilles qui ont eu le temps de murir sont de belle taille et pourvue d'une noix bien charnue. Un délice.