La momie dorée d’Antinoé
De Dunkerque à Boulogne-sur-Mer
A partir du 1er février 2020
L’Égypte à Boulogne-sur-Mer
La fascination pour l’Égypte connait une impulsion particulière au début du XIXe siècle à la suite de la campagne militaire de Bonaparte puis du déchiffrage des hiéroglyphes par Champollion.
Dès la création du musée de Boulogne-sur-Mer en 1825, les collections d’Égypte antique sont présentes et s’étoffent peu à peu durant le XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle. L’achat en 1837 du double cercueil de Nehemsimontou et de la momie d’homme grâce à une souscription publique souligne le vif intérêt que portent les Boulonnais à cette thématique. C’est ce même « monument égyptien » comme il était alors nommé, qui inspirera la vocation d’Auguste Mariette (1821-1881), pionnier de l’égyptologie moderne. Né à Boulogne-sur-Mer, cet autodidacte passionné deviendra un archéologue de renom, directeur des antiquités en Égypte et fondateur du musée du Caire. Il donne au musée de sa ville natale plus de cent cinquante objets comprenant principalement des statuettes funéraires et des amulettes.
Aux côtés de l’ensemble funéraire cher à Mariette, le musée accueille à partir du 1er février 2020 pour un prêt de longue durée, la momie dorée du musée des Beaux-Arts de Dunkerque le temps de sa fermeture au public. À cette occasion, les salles égyptiennes du parcours permanent sont réaménagées et un projet d’étude de la momie d’homme va être initié.
La momie dorée de Dunkerque
La momie de femme du musée de Dunkerque provient du site égyptien d’époque romaine Antinoé où elle a été découverte en 1906 par l’archéologue français Albert Gayet (1856-1916). Baptisée « Ounnout », la prophétesse, elle présente un caractère exceptionnel de par la dorure qui la recouvre.
Depuis son arrivée à Dunkerque il y a plus d’un siècle, elle quitte pour la première fois le musée pour rejoindre les salles boulonnaises. La présentation conjointe des deux momies met en lumière l’évolution des techniques de momification, variant d’une époque à l’autre. Autour d’elles, des objets provenant de tombes permettent de comprendre les pratiques funéraires des anciens Égyptiens.
Autour de l'exposition
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Chaque après-midi pendant les week-ends et les vacances scolaires
Du 1er février au 30 avril 2020
Visites incluses dans le billet d’entrée