Le Mont Saint-Frieux - English

Partez à la découverte d’un site naturel et protégé entre terre et mer. Dunes, forêt et panoramas idylliques !

Un site emblématique

Les Dunes du Mont Saint-Frieux sont un des joyaux du littoral Boulonnais. La dune s’est accolée à un mont crayeux pour donner un des lieux les plus insolites et dépaysant de la Côte d’Opale. Avec ses 152m, il compte parmi les plus hauts. Ce point culminant offre un panorama spectaculaire sur la Manche et les côtes anglaises. Sur près de 1500 hectares, le site est la propriété du Conservatoire du Littoral, géré par Eden 62 et fait parti du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale. A l’écart de toutes constructions et de routes, rien ne vient perturber ce qui constitue le plus vaste site naturel dunaire du département et en fait un espace naturel totalement préservé.

De nombreuses randonnées disponibles

« Pomme d’Or » : 1,7 km (accessible aux personnes à mobilité réduite accompagnées), « Chablis » : 3,2 km « Ascension du Mont Saint-Frieux » : 5,4 km Arrivé au point culminant de 152 m, l’effort est récompensé par un panorama à 360 °. Installée sur un ancien bunker, une plateforme d’observation vous permettra de contempler la vue à couper le souffle. Par temps dégagé, vous apercevrez du sud au nord : Le Touquet, l’estuaire de la Canche, Sainte-Cécile, Hardelot, Équihen-plage. Vous pourrez également observer le centre radar du CROSMA (surveillance du trafic maritime transmanche) qui est sur un terrain militaire et qui est relié à des centres similaires au Gris Nez et à Douvres. Près de la côte, le parcours emprunte 2 autres magnifiques sentiers dans les dunes : - le sentier de la dune côtière le GR du littoral - le sentier des fourrés 1,3 km Veillez à bien rester sur les sentiers balisés, par mesure de protection certaines parties du site sont interdites au public. A noter que les sentiers sont interdits aux vélos ainsi qu’aux chiens, même tenus en laisse.

Et même des visites guidées !

Durant la seconde guerre mondiale, l’armée allemande a fait de ce point culminant un des lieux stratégiques du Mur de l’Atlantique. Les infrastructures furent gigantesques mais inutiles. Une trentaine de blockhaus, des chemins en béton, des kilomètres de barbelés furent mis en place. Le 2 juin 1944, une pluie de bombes s’abattit sur le Mont Saint-Frieux. Aujourd’hui, l’un des blockhaus sert de belvédère.
A partir du printemps, l’association Opale Bunker History organise des visites guidées des bunkers dans la partie privée du site. Avec la participation de l’association Eden 62 expliquant la partie faune et flore.

Plus d’infos :
Opale Bunker History
www.opalebunkerhistory.free.fr
 

Le légende du Mont Saint-Frieux

Il était une fois, vers l’an 600, à la suite du décès de leur père Juthaël, roi de Bretagne, et après un refus de siéger sur le trône, Frieux (Férioc) et son aîné Josse (Judoc) partirent pour une vie d’anachorète (ermite).
L’un préféra se faire moine, recherchant la solitude, pendant que son frère, Frieux, établit un ermitage au sommet du mont situé entre la baie d’Authie et la longue plage de Hardelot. De ces hauteurs, comme un guetteur, il avertissait les populations lorsqu’un danger menaçait, tels que les navires vikings s’approchant de la côte. Muni d’une lanterne, il prévenait les habitants de leur arrivée. Ces-derniers pouvaient alors cacher leurs biens et s’enfuir.
Mais, un beau jour, le saint homme fut attaqué. Une bande de brigands le décapita et le laissa pour mort. Une fois ses attaquants ayant pris la fuite, tel un miracle, Frieux se releva, ramassa sa tête et descendit en contrebas du mont pour rejoindre sa sœur qui y habitait. Celle-ci enterra son frère.
Mythe ou réalité, nous ne le saurons jamais. Mais une chose est sûre, c’est que cet endroit donna lieu à bien des croyances….
La source de Bronne qui alimente le ruisseau qui descend jusqu’à la mer, fut longtemps réputée miraculeuse. En effet, jusqu’au XIXe siècle, on venait nombreux puiser de l’eau censée guérir des fièvres… Miraculeuse mais pas que ! Gare à vous, si vous vous y penchez d’un peu trop près : au Moyen-Âge, le vassal (serviteur) du Comte de Boulogne voulut étancher sa soif et fut happé par un bras sortant de la source, il serait selon la légende celui du Saint Frieux…
On raconte aussi que sur ce massif dunaire, il y aurait eu jadis un château-fort du nom de Belle-Fontaine entouré d’un village, aujourd’hui englouti par les sables. Mais ceci est une autre histoire…
L’histoire ici contée vous pouvez la retrouver mise en valeur par les vitraux de l’Eglise Saint-Pierre de Neufchâtel.
Des siècles plus tard (vers 1855), l’histoire de ce site refit surface lors de fouilles, qui mirent à jour les fondations d’un ancien édifice, certainement celles d’une chapelle.